Ils vivent dans les profondeurs de Pékin, des souterrains de défense anti-aérienne aménagés en logements rudimentaires, propres mais sans fenêtre. Des travailleurs migrants privés de lumière du jour, en échange d’un loyer abordable. J’ai arpenté une vingtaine de galeries de la sorte, dans les quartiers de Chaoyangmen et Dongzhimen. Hier, Lei et moi déambulions dans celui de Wangqumen, à côté du deuxième périphérique. C’était un samedi après-midi et le lieu semblait désert. Seule la radio du gardien résonnait dans cet obscur labyrinthe.
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